lundi 3 décembre 2007

sondage n°11 : les résultats

depuis jeudi dernier et l'intervention présidentielle en direct sur TF1, France 2, Franc Info, radio Corrèze... tous les français sont en train d'essayer d'estimer les grandes variations à attendre sur leur pouvoir d'achat. Cette situation a pris une tournure encore plus importante suite à la reprise médiatique et aux projets exprimés par le Premier Ministre de tous les français.

on passera sur les comptes épargne temps que l'on pourra racheter, la participation que l'on pourra débloquer, les heures sup' qui seront payées et encore tout un tas de choses que je n'ai pas eu le temps d'analyser. Ce qui est sûr, c'est qu'elles sont suffisamment intéressantes pour qu'on ne parle plus de la situation des Universités.

il est vrai que depuis que Madame la Ministre a annoncé l'augmentation des allocations logement, la grogne s'est un peu éteinte (bien que je ne comprenne pas le lien entre allocations et autonomie des Universités).

le 11ème sondage hebdomadaire de rh et com portait sur les formations dispensées dans les Universités. Préparent-elles bien au monde de l'entreprise? Il y a une telle accélération dans les transmissions d'information qu'un sujet brûlant la semaine dernière a déjà été traité (pas eu le temps pour le Grenelle des Universités, plus de salles de libres) et qu'il devient presque d'arrière-garde.

ce sondage a été très suivi et à 72%, les lecteurs de rh et com considèrent que non. Vous êtes 18% à affirmer le contraire tandis que 10% des votants ne savent pas.

les messages adressés à rh et com cette semaine laissent penser que la réponse à cette question dépend des expériences personnelles. Néanmoins, plusieurs lecteurs ont insisté sur le fait que l'Université leur a permis de bien se préparer au monde de l'entreprise aussi du fait du temps libre laissé par des emplois du temps allégés pour faire des petits boulots à droite ou à gauche ou pour avoir un vrai travail. C'est donc une réponse par défaut.

indéniablement, ce sujet fait appel à idéologies et alimente le palmarès des universités que tous les bons magazines reprennent chaque année. Il vaut soit disant mieux venir de telle ou telle formation ou Université; ce serait un facteur de réussite. Sans doute. rh et com lance une idée : plutôt que de ne s'intéresser qu'à la provenance du diplôme, si on faisait également référence aux qualités intrinsèques du candidat au moment de recruter?

changeons!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Question dépassée pour moi. Dans l'esprit des recruteurs les plus anviens la fac est synonyme de cours de sociologie en amphi devant 500personnes. Ce n'est plus du tout le cas, aujourd'hui d'excellentes formations professionnelles exsistent : TD/TP/cours en petit comité, 15-20 étudiants, fait par des professionnels... réalisations de projets pour des entreprises, stages de longues durées...

Je me demande à qui profite cette confusion d'un autre âge.. peut être bien aux grandes écoles, aux formations généralistes ?

Tête de com' a dit…

je crois aussi qu'il y a confusion des genres... j'ai un parcours très universitaire (doctorat + 2 ans en tant qu'enseignante chercheur + une qualification de maître de conférence) mais j'ai su aussi très tôt faire systématiquement une insertion en entreprise... je suis aujourd'hui consultante Etudes Qualitatives online dans une entreprise sans chômage dans ma reconversion de carrière...

Je crois qu'au délà du diplôme, du niveau ou du label école, il y avant tout une personnalité... et c'est certainement cela qui est le plus intéressant dans le cadre d'un recrutement en imposant l'idée de la richesse de l'atypisme et des parcours mixtes...